Fic Inazuma Eleven

Tous les livres que j’ai lues, tous les poèmes sans cesse
Que c’est beau de partager
Qu’on ne trouve pas le bonheur
Dans des bijoux de valeur
Et que l’amour est un joyau
Et qu’il n’y rien de plus beau

La comtesse Nelly Raimon qui était désormais officiellement madame Blaze fut invitée à passer le restant de ses jours aux côtés de son prince… euh… de son roi.

De beau matin, on vint frapper à la porte de la princesse Camélia Lorsqu’elle ouvrit, une rose couleur de sang lui fit office d’accueil.

-Navré de vous déranger alors que le soleil n’est point encore levé, majesté, commença le valet, mais votre expéditeur voulait que je vous envoie cette rose à cette heure précise.

-Merci.

-Avec votre permission.

Le « colis » comportait une rose, citée ci-avant et une carte écrite à la main avec une écriture soignée et… masculine. Il y était inscrit :

«  Pour sa majesté Camélia Evans,

Si vous voyez qui je suis
Je vous demanderais je vous prie
De me rejoindre là où je suis »

La princesse sourit, s’habilla rapidement et alla à l’endroit demandé.

-Je vous avoue que ce ne fut pas difficile de vous reconnaître, dit-elle. Il n’y a que vous qui m’appelez Sa majesté Camélia Evans.

-Je vous remercie d’être venue. J’aimerais vous faire part de mes sentiments les plus sincères. Voyez-vous je suis en point depuis hier.

-Je vous entends oui. Je suis honorée de voir que nous avons les mêmes désirs de…

Elle s’interrompit car le prince venait de s’approcher d’elle et de lui prendre les mains.

-Désir… ce mot est tellement facile à dire mais difficile à accomplir.
Il posa ses douces lèvres sur celles de la princesse et l’embrassa avec tendresse.

Jude, qui est plutôt matinal, ne rata aucune miette de la scène mais comprenant ce qu’il devait faire, s’éloigna et partit en les laissant seuls et tranquilles.

-Vous êtes magnifique lorsque vous rougissez, déclara le prince en souriant.

-Ah oui ? Jude me l’a fait remarquer plus d’une fois, se rappela-t-elle en retour.

-L’avez-vous remarqué tout à l’heure dans les allées ? Il marchait comme il fait sans doute d’habitude, de bon matin, et s’en est allé en nous voyant.

-Oui, je l’ai remarqué.

Axel Blaze prit les mains de la princesse, les caressa et les admira un moment avant de demander :
-Vous écrivez ?

-Pardon ? s’exclama celle-ci perplexe.

-Vos mains, vous écrivez.

Camélia s’étonna, leva les sourcils et regarda le prince d’un air interrogateur.
-Oui, comment vous le savez ?

-J’ai appris à reconnaître les mains de ceux qui écrivent et vous êtes la première fille… femme je m’excuse à le faire que j’ai rencontrée. Est-ce un roman ?

-Je suis flattée par l’intérêt que vous y portez et oui c’est un roman.

-Quel en est le titre ?

- « Entre amour et honneur ». (Le prince rougit à l’annonce de cette phrase). Oh je suis désolée que cela vous ait tant frappée. (Axel allait parler mais Camélia le coupa)…. S je le publie, évidemment, j’ai conscience qu’il sera interdit mais… c’est pour mes sentiments personnels.

-Je suppose que vous vous êtes inspirées de votre situation pour l’écrire. A la fin, choisira-t-elle l’amour ou l’honneur ?

-L’honneur.

-J’ose espérer que ce ne sera pas votre cas.

-Ne croyez-vous pas qu’il est déjà tard. Je n’aimerai pas que mon cousin ait de mauvaises surprises en se levant.

-Vous avez raison, lui répondit le prince avec regret.

Il lui fit un dernier baiser avant de s’en aller.